Archives mensuelles : février 2008

Tentative

Euh…
Euh…
Euh…

Laissez donc faire…

Problèmes de pochettes

Je commence à avoir de sérieux problèmes de pochettes. Des pochettes de cds, je parle. Depuis des années, j’ai pris l’habitude d’utiliser ces genres de cartables ou de catalogues. J’en ai trois et je commence à me perdre parmi ma collection grandissante. Je ne peux pas vraiment les mettre en ordre alphabétique là-dedans : quand j’achète un nouvel album, ça fuck tout.

Quand j’ai reçu mes premiers albums, petit, je me suis probablement dit que jamais je ne remplirai ma petite armoire avec des fentes à l’intérieur pour y mettre des albums. Il y en avait beaucoup trop… Et pourtant, dans cette armoire, on pouvait en mettre, je pense, une cinquante, gros max. Quelle naïveté! Puis, avec les années qui passent, les goûts qui se développent, les découvertes qui ont lieu, les artistes qui émergent, l’entourage qui nous fait écouter, les petites fentes ne comblent plus les besoins et l’armoire, beaucoup trop petite, déborde presque.

Simplement à titre indicatif, mon iPod contient près de 1800 tounes si je ne me trompe pas. Elles ne proviennent pas toutes de mes propres disques, certes, mais quand même, je reste fier à déclarer qu’il n’y a pas une once de piratage (ou presque) ni de téléchargement Internet dans mon truc.

Mais je m’égare… Revenons aux pochettes. L’invasion a déjà commencé il y a belle lurette, sans que je m’en rende vraiment compte, sournoisement. J’en ai dans ma chambre, sur mon bureau, à Québec comme chez mes parents. Plastique ou carton, elles commencent dangereusement à s’empiler, à s’éparpiller, à s’étendre. Comment les ordonner?

Il y a la bonne vieille tour. Assez pour en mettre quoi, une cinquante, mettons. Évidemment, comme tout bon consommateur de musique, j’en ai plus que cinquante, des pochettes. Je pourrais me procurer plus qu’une tour, mais bon… après cinq tours, ça commence à faire et je commence à avoir fait le tour des tours…

Mon père a une grande armoire verticale qui doit faire plus de 8 pieds de haut et qui en contient pas mal. Elles sont grossièrement triées : Noël vers le bas, classique en haut, coffrets à quelques pouces du tapis. Le reste fonctionne par nom, par ordre alphabétique. La chose fait bien le travail, sauf que lui aussi, certaines cases de l’armoire commencent à être surchargées. Que faire?

J’adore les pochettes. Et pour rien au monde je ne m’en départirais. Elles représentent le final, le tout de l’artiste. C’est ce qui attire notre œil en premier, alors elle a intérêt à être efficace, accrocheuse et agréable à regarder. Il y en a eu des laides en s’il-vous-plait, d’autres qui ont marqué une décennie entière. Martin Léon a, à mon avis, les plus belles pochettes. Québécoises, du moins.

J’essaie de me rappeler différents endroits privés où j’ai vu beaucoup de disques. Je tente de me souvenir de leur manière dont étaient gérées ces innombrables boitiers. Mais je n’arrive pas à trouver quelconque solution… Je sais, je n’ai pas vraiment le choix de les entreposer : elles ne peuvent pas rester là, sur les comptoirs et les bureaux, l’une par dessus l’autre. En même temps, je veux pouvoir les voir de temps en temps et y avoir accès quand bon me semble, rapidement.

À l’aide!

Top disques de dix (l’inverse en fait…)

Si on peut retrouver dans La Presse des listes de top 10 de musique du Québec de la part de cinquante personnalités de l’industrie musicale, je ne vois pas pourquoi moi, simple amateur et si peu connaisseur, je ne pourrais pas me prononcer sur cet espace génial qu’est un blogue.

Des tops, il me semble qu’on en voit souvent, de plus en plus je dirais. Autant sur les corps des jolies filles que dans les journaux.

J’aurais pu choisir des oeuvres vraiment grandioses. Des Ferland, Desjardins, Harmonium, Cohen. Le problème, s’il en est un, c’est que je ne connais pas tellement leurs oeuvres. Je connais le roi, petit, de Ferland. Et Desjardins, ben c’est un poète qui joue du piano, qui a fait Kanasuta, et qui fait aussi des films aujourd’hui. Pour moi, Harmonium, c’est Serge Fiori et une seule chanson qui a déjà joué dans ma tête mais dont j’ignore le nom. Quant à Cohen, son prénom est Leonard. Mais c’est tout.

Loin d’affirmer être une sommité en la matière, j’adore la musique. Je m’intéresse plus à la relève, aux jeunes plus vieux que moi qui en sont autour de leur deuxième ou troisième disque. Bien souvent, je sais déceler ceux qui montent et qui, après un certain temps, se font plus remarquer (Dumas, Yann Perreau). Ils ont commencé au bas de l’échelle avant de se faire remarquer et de gravir les échelons.

Un Top 10 des meilleurs disques québécois de l’histoire, ce n’est pas rien. Plusieurs titres reviennent souvent dans les sélections de La Presse. Ce sont des incontournables. Des fois, je me déçois en constatant à quel point je ne connais pas vraiment les classiques, ces grands albums qui ont marqué la province soit par leur son, leur originalité ou les conséquences qu’ils ont eues sur la suite des choses. Je me dis qu’un jour, peut-être, je me mettrais à la tâche et je me forcerai à écouter ces must.

Je vais contourner la question je crois, sachant qu’il y a une multitude d’opus que je n’ai pas apprivoisés ni même entendus. Oublions l’histoire et voici donc, en désordre, les disques qui, personnellement, m’ont le plus marqué.

Quatre saisons dans le désordre, Daniel Bélanger. Après ses excellents insomniaques, il a su livrer encore meilleur. Des pièces archi bien travaillées qui font vibrer. Ces saisons, ce sont la montée véritable d’un artiste qui repousse les limites.

Kiki BBQ, Martin Léon. Tout simple, tout vrai. Des textes, une musique pis un gars qui chante. C’est son bébé. C’est mon bonbon.

Dehors Novembre, Les Colocs. Un disque puissant et profond, très personnel et encore plus révélateur du talent de Dédé.

Le cours des jours, Dumas. Un pur voyage, du début à la fin… Sublime!

Les fourmis, Jean Leloup. Brillamment enregistré, là où les reprises d’originales sont meilleures, là où Leloup se présente en tant que maître à la fois de mélodies et de scène.

Le repaire tranquille, Vincent Vallières. Empreint de maturité, Vallières roule sa bosse et celle-ci devient de plus en plus intéressante. Criant de vérité et de sensibilité.

Dix mille matins, Daniel Boucher. Une bombe de textes fignolées et de chansons solides.

Avale ta montre, Polémil Bazar. Festif, joyeux tout en faisant un tantinet réfléchir. Franchement, c’est vraiment pas mal. R.I.P., Polémil.

Chill’em all, DJ Champion. Une grande découverte en ce qui me concerne. M’a permis d’ajouter des portes, de les ouvrir et d’aller voir ailleurs.

Diaporama, Catherine Durand. Je termine avec une belle, très belle surprise. Douce, charmante, rafraîchissante aussi.

La déesse

Ce matin, j’ai été choyé. Choyé et déçu de moi-même.

C’était un début de journée comme les autres : lever, ouverture de rideaux, céréales et fruits. Aujourd’hui, chronique à CHYZ, la radio-campus de l’Université Laval, prévue pour huit heures moins dix. J’avais mon papier à côté de moi, deux gorgées de jus d’orange dans l’oesophage, quand Simon Lessard, animateur de La descente du lit, l’émission du matin, a annoncé qu’il recevait des comédiens de Casino, la nouvelle télésérie présentée sur les ondes de Radio-Canada.

C’est là que tout a changé. J’ai croisé mes doigts.

Ce n’est un secret pour personne, certaines filles sont des déesses. Salma Hayek, Monica Belluci, Catherine Zeta-Jones parmi le lot. Notez bien : il est ici seulement question de physique.

Mon croisement de phalanges a valu le coup parce que ce matin, mes ami(e)s, il y avait une déesse dans les studios de CHYZ. La plus belle d’entre toutes, à mon avis. La plus radieuse, la plus souriante, la plus ce que vous voulez… Et j’ai nommé : Ima.

C’était clair, dans ma tête, depuis que Sa présence avait été annoncée : il ne fallait, pour rien au monde, que je passe à côté d’une rencontre pareille. Croiser une déesse de la Terre, ça n’arrive pas à tout le monde, alors envoye, grouille!

La suite s’est faite en cinquième vitesse. Habillage, brossage de dents, verre d’eau. J’étais à quelques pas de la porte du studio alors que se terminait l’entrevue. Mains tremblantes, gorge sèche. Encore quelques secondes et Elle m’apparaissait.

La porte s’est ouverte. Les deux autres comédiens sont sortis les premiers. Je les ai salué, par politesse beaucoup plus que pour leur parler. M’en foutais d’eux autres. Ce que je voulais, c’était La voir, Elle. Elle a suivi.

Le « bonjour » a sorti tout croche, décousu, presque inaudible. Je me suis repris : « salut! ». Elle m’a serré la main. Je n’ai pas osé m’approcher pour ainsi proposer une bise en bonne et due forme. J’ai plutôt fait mon têteux : « Félicitations pour votre album Smile. »

Elle fut flattée. Je n’ai jamais écouté, mais je connaissais. Le disque a eu, en général, de bonnes critiques, alors il était, selon moi, à propos de la complimenter un peu.

Cela dit, je crois bien avoir le tour avec les vedettes. Je pose des questions qui sont, à mes yeux, des plus pertinentes et qui permettent vraiment de faire avancer la conversation. Ce fut le cas avec Isabelle Blais (une autre déesse) à deux reprises, à l’occasion de spectacles de Caïman Fu.

Puis ils sont partis. Les trois, accompagnés de gens des communications de la SRC. Et c’était tout. En fait, plus ou moins. Juste avant les adieux, les deux coanimateurs de la station ont eu droit à Ses lèvres sur leurs joues.

J’étais un peu éloigné du groupe… je n’ai pas insisté… j’aurais pu me lancer et dire « moi aussi, moi aussi, j’en veux »…

Les comédiens ont officiellement déguerpi juste après les bisous.

Ce n’est pas juste. J’ai manqué peut-être la seule et unique chance dans ma vie d’embrasser, sur les joues on s’entend, une des plus belles filles du monde, rien de moins. Sérieux, j’aurais vraiment voulu qu’elle reste. Juste pour jaser, de rien et de tout. Afin que je puisse la regarder, la contempler oui, plus longtemps…

Comme on dit, toute bonne chose a une fin.

Après, les deux animateurs de sexe masculin étaient encore aux anges et s’en remettaient à peine, la bave dégoulinant presque de leurs bouches respectives, alors que je m’apitoyais sur mon sort, en pleine chronique.

Fait chier, quand même.

Juste au cas : Judy, mon amour, je te sais quand même pas très jalouse, mais, de grâce, ne prends pas ce message au sérieux. C’est un peu exagéré, okay.

Réflexions du dimanche

J’espère que vous vous portez bien. Je vais bien.

  • J’ai enfin jeté à la poubelle mon tube de pâte à dents. Il en restait dedans, oui, mais j’estimais m’être exercé suffisament les biceps et les muscles de mâchoîres pour pouvoir en ouvrir un autre tout neuf.
  • Borderline, avec Isablle Blais, réalisé par Lyne Charlebois, c’est pas pire.
  • J’ai quand même dépensé 225 $ pour aller voir, avec ma blonde, deux personnes : Houde et Matte. Ils sont mieux d’être bons. Quand je pense que j’ai même pas payé vingt piastres pour lire Dompierre ou entendre Léon, et ainsi avoir quasiment autant de plaisir, sur une durée plus longue, ça me fait un peu drôle dans la tête.
  • J’ai remarqué que j’éprouve beaucoup plus d’émotion et de passion lorsque je dis ou j’écris le nom de famille d’une personnalité plutôt que son nom au complet : « Labrèche », « Sauvé », « Blanchet », etc.
  • Finissons avec une belle citation de Pierre Falardeau, entendu alors qu’on présentait son film sur les Patriotes à l’UL :

« Lâsse Végâsse… Si la planète a un trou de cul, c’est là, tabarnak »

De la merde

Tabarnouche de tabarnouche! Je ne suis pas le gars qui va se frustrer pour un rien, sauf que parfois, il y a des choses dans le monde qui m’agacent plus que d’autres.

Michel Brûlé est assez connu pour ne pas mériter de présentation. Juste au cas, pour ceux qui ne le savent pas, Brûlé est le proprio de la maison d’édition Les Intouchables, maison responsable, entre autres, d’Amos Daragon de Bryan Perro, et de la série Inspecteur Specteur de Ghislain Taschereau.

Sauf que…

L’an passé, Les Intouchables ont publié le roman Laura l’Immortelle, qui s’est avéré un plagiat d’une jeune fille à partir d’un texte trouvé sur Internet. Oups.

Il y a deux semaines, Brûlé a lancé un disque de chansons.

Des chansons, je n’ai rien contre. J’adore la musique. Sauf que…

La semaine passée, Infoman a fait un reportage sur le lancement. Pierre Falardeau (!) y était, de même que d’autres personnalités. Sans doute parce que la bouffe était incluse. Sérieusement, je ne vois pas d’autres raisons pour assister à une crotte pareille. Infoman le montrait bien : cette affaire-là, sans même l’avoir sentie ni touchée, c’est de la merde! Paroles oubliées, voix qui fausse à plusieurs reprises, etc. Bref, un mot : caca.

Ça m’énerve toujours un peu de voir des gens qui niaisent avec ces trucs du genre. Ils profitent de leur statut pour se faire plaisir. Le problème, c’est que ça ne me fait pas plaisir! Ils font des albums comme ça, pour le fun de même, pendant que des gens beaucoup plus inspirés, plus motivés et surtout plus créateurs, se fendent les fesses en quatre pour que leur projet soit retenu. Non mais là, c’est juste trop con. Et de croire vendre des ces disques, ce l’est encore plus.

Le pire, c’est que Monsieur Brûlé songe à faire une tournée. Fuck, man! Si j’en connais un qui va aller voir un de ses shows, merde, je vous jure, je le regarde croche en crime bine. Parce que ça mène à rien. C’est pas de la bonne musique, tous goûts musicaux confondus. Et les textes se révèlent bien en tant qu’excréments. Ça ne fait même pas rire, crime. Ce sont des conneries, rien d’autre.

Je ne souhaite que très rarement des mauvaises choses aux gens. Mais il y a ici une exception. J’espère que les ventes de Tu zappes ta vie (c’est le titre de son album) vont ressembler à celles de Caroline Néron, mais en pire. Pis que sa tournée va être un vrai flop.

Parce que des projets comme ceux-là, fort similaires à ce qu’on retrouve dans la cuvette après un numéro deux, ça ne devrait simplement pas voir le jour.

Shit. Qu’on sorte les pince-nez!

Coucou

Je vous fais un petit coucou, en attendant que mes idées se replacent, et que ma machine me revienne, en pleine forme je l’espère.

Alors coucou!


En plus, c’est vrai que j’ai des airs d’oiseau là-dessus… Un petit moineau un brin épuisé, légèrement affaibli par la vie et le temps qui passent.

Admirez ce que vous voulez, de mes cheveux tout croches à mes petites lèvres retroussées, en passant par mes innombrables plis de front.

À plus tard!

Panne

En plein milieu de l’autoroute, l’aiguille dans le rouge, l’auto n’avance plus. Je pars à la recherche d’un garage, mais ne sais pas trop quelle direction prendre.

L’avant, quand on se retourne, c’est l’arrière.

Aucune envie de reculer, ni de tourner en rond, sans résultat.

Par où aller, je me le demande…

Sur le bout des lèvres

Ptouloulouloulou ptouloulouleelou ptou ptoo
Ptouloulouloulou ptouloulouleelou ptou ptoo
Ptouloulouloulou ptouloulouleelou ptou ptoo
Ptouloulouloulou ptouloulouleelou ptou ptoo

Bon. C’est sûr que, de même, vous la reconnaissez pas, la toune. Mais je vous jure qu’elle est bonne.

En tout cas, dans ma tête, ça sonne bien.

Les robineux

Pour la grande majorité, j’ai de bons souvenirs de mes enseigants. En particulier de Monsieur Roch, un prof d’histoire bien intéressant que j’ai eu durant mes années d’enseignement secondaire. Il était vraiment fasciné par sa matière. Mieux, et surtout, il nous apprenait à nous rendre compte du monde qui nous entoure. Lors des premiers cours avec lui, je le trouvais un peu mêlant.

De quoi? De qui? La quoi? La souveraineté? René Lévesque? Euh, ça me dit quelque chose, mais pas trop.

Que ce soit en abordant l’actualité ou en nous demandant d’interpréter des caricatures, il y avait dans ses yeux cette flamme, cette étincelle, ce bouillonnement de passion. Des journaux, il en feuilletait chaque jour, ses doigts noircis d’encre alors qu’il barbouillait de schémas plus ou moins compréhensibles le tableau noir. Un bon prof, oui.

Une autre chose, en apparence assez banale, préocuppait Monsieur Roch. Il s’occupait de la gestion des cannettes à l’école. Le boss de la récup! Et à l’Académie Antoine-Manseau, ce n’était pas rien : un gros projet. L’aluminium, ça lui sortait par les oreilles! Si je ne m’abuse, je crois même qu’il avait réussi à faire en sorte que notre école se voit remettre 10 cents par cannette plutôt que 5. Les montants recueillis servaient à l’achat de nouveaux volumes pour la bibliothèque. Une belle cause, il va sans dire.

Alors que j’étais membre de l’équipe de badminton de l’Académie, les entraînements avaient lieu après les cours. Il fallait donc rester à l’école, étudier et manger dans la cafétéria avant d’aller se pratiquer en soirée. Pendant ce temps, alors qu’il n’y avait plus aucun élève dans la cafétéria, Monsieur Roch faisait son apparition. Et il était parti : il faisait sa tournée des poubelles. Mon coéquipier de double trouvait ça dégoûtant.

À première vue, fouiller dans les vidanges, il n’y a rien de reluisant là-dedans, c’est vrai. Mais moi, j’admirais beaucoup le geste. Je trouvais ça beau. De le voir s’affairer à retirer les Pepsi et les Sprite des sacs, parfois dégoulinants, et de les foutre là où il fallait les mettre, ça m’inspirait. Il nous saluait au passage, nous adressait parfois la parole et puis il passait à la poubelle suivante. Il n’allait jusqu’à y plonger le bras en entier, mais la motivation et la volonté de bien faire étaient palpables. Je vous dis, à en faire rêver. Une belle poésie de boisson gazeuse!

Ces derniers temps, à chaque fois que je vois une poubelle, en passant à côté, il faut que je regarde dedans. C’est rendu plus fort que moi. Il faut que je le fasse. S’il y a des contenants recyclables à la surface, je les prends et je les mets aux endroits appropriés. Pas de farce. Je suis à ce point obsédé par le carton, le verre, l’aluminium, le papier…

Ils me font sentir moins coupable, et cela pour une bonne raison : je fais ma part pour la planète, la mienne comme la vôtre. Dit comme ça, ça sonne hyper snob, voire pèteux de broue, mais c’est un peu (pas mal) ça, en fait. Personnellement, je crois bien faire mon possible.

Et vous, le faites-vous?