Archives mensuelles : février 2010

Sur papier virtuel

On m’avait averti cette semaine que dans la version intégrale Internet du Québec Hebdo de ce dimanche, j’aurais trois textes à mon nom. Je dois toutefois dire que j’ai été un peu surpris de voir à quel point mes articles occupaient une place importante de chaque page.

La semaine dernière, c’était seulement un quart de page, dans L’Appel, le journal dédié à la région de Sainte-Foy, et certaines phrases du texte original avait été enlevées en raison du manque d’espace. Mais cette fois, c’est trois moitiés de page, avec de plus grandes photos. La version intégrale Internet de Québec Hebdo comporte moins de publicité et ils peuvent mettre plus de texte. Me voilà vraiment ravi!

Et je remercie encore plus l’équipe de n’avoir fait aucune distinction entre le texte d’un journaliste de l’équipe et celui d’un stagiaire comme moi. On avait souligné dans mon dernier texte qu’il s’agissait d’une collaboration spéciale, un peu comme si j’étais pigiste et que j’avais vendu mon texte au journal. Mais cette fois, c’est comme si je faisais partie intégrante de l’équipe.

La mort de la Une

Ça faisait terriblement longtemps que je voulais regarder ce documentaire, présenté discrètement sur V. Ça s’appelle On tue la une!, et c’est disponible en ligne sur le site de V, heureusement. Pierre Szalowski, auteur et journaliste, l’a écrit et réalisé.

On y traite de l’avenir de l’information, du journalisme, des journaux. Mais surtout du bouleversement sans bornes que cause Internet. À mon avis, c’est à voir pour quiconque s’intéresse au journalisme en général, surtout les étudiants. Bref, beaucoup de monde. Ça amène une belle réflexion sur le métier.

De mon point de vue, c’est beaucoup plus efficace que le documentaire Derrière la Toile, sorti l’an dernier et réalisé par Florian Sauvageau et Jacques Godbout, dont j’avais parlé ici. On y présente une foule de réflexions, avec des gens du milieu (dont Sauvageau) et d’autres qui ont un regard plus détaché. On s’attaque aussi au journalisme dit citoyen.

D’ailleurs, je ne comprends pas trop pourquoi aucun prof ne nous a parlé de cette série en classe… Pourtant, ils étaient tellement fiers de nous parler du documentaire de Sauvageau. Tellement que l’éditeur de l’hebdomadaire L’Exemplaire, de l’Université Laval, a fait en sorte qu’on en parle deux semaines de suite dans son journal. Et il disait qu’on en avait pas assez parlé… De l’autopromo, c’était clair (Sauvageau est prof à l’UL).

Dans le documentaire de Szalowski, un moment donné, Jean Trudel, responsable du site 25stanley.com, dit qu’il ne voit pas trop de différence entre un blogueur et un journaliste. Je me permets de faire une petite nuance ici.

D’abord, un blogueur et un journaliste, à mes yeux, ce n’est pas la même chose à plusieurs points de vue, à commencer par la rémunération. Un journaliste peut être un blogueur. Les blogueurs qui s’expriment sur Internet juste pour le plaisir, en livrant uniquement leurs états d’âme, ne sont pas des journalistes. Et il y a des chroniqueurs, qu’on peut considérer journaliste (?), qui font la même chose… Bref, ça dépend du contenu et de pour qui on travaille.

Ce qui ramène à la question, ô combien large, de qui est journaliste. C’était justement la question en plénière du congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, en 2007. Les journalistes en ont discuté longuement. La FPJQ s’était d’ailleurs entendue pour que l’adhésion d’un membre de la Fédération comprenne un engagement moral à respecter leur Guide de déontologie. Mais rien de plus.

Il y a, depuis des années, un malentendu que le documentaire de Szalowski, je pense, expose de belle façon.

Coup de pub

Je ne lis pas le Journal de Québec à chaque jour. Mais en parcourant rapidement mes blogues préférés, un billet de La Clique du plateau (oui, encore elle) a attiré mon attention.

L’édition du JdeQc de vendredi dernier avait en une une photo de la patineuse artistique Joanie Rochette, ses patins aux pieds, sur une patinoire, sous des pétales de roses, reprenant ainsi le concept du film American Beauty.


Question : est-ce que cette photo informe?

C’est assez clair selon moi qu’il s’agit d’un gros coup de pub pour le cahier spécial que contenait le Journal ce jour-là. Un beau cahier. Sur le site du Journal, on peut en effet voir la série de clichés, la plupart pris par Daniel Mallard, présentant les athlètes canadiens. Des photos pour la plupart assez belles, certaines plus que d’autres, dont celle d’Alex et Pierre Harvey.

Sauf qu’on voit difficilement le lien entre Joannie et les roses. Probablement à cause de la grâce du patin artistique… Mais où est le sport là-dedans? Sans vouloir être trop méchant, je pense que Rochette a accepté parce que ça payait bien. Comme pour son commanditaire Cold-FX.

Autre question : les journalistes du Journal ont-ils apprécié le fait que ce soit la photo de Joannie Rochette qui se retrouve en Une? J’en doute, honnêtement.

Mais tsé, ça fait vendre, fait que…

Personnellement, je l’aime beaucoup plus à côté de joyeux lurons du Camp Boute-en-Train, dont elle est porte-parole (quelqu’un le savait?)


Un peu de promo

Je n’aime pas trop faire de la promo, mais pour ça, on peut bien.

Plus jeune, je n’étais pas un friand de romans. Puis, à force de grandir, je me suis mis à lire davantage. Je lis plus des romans québécois. Et bientôt, je vais sûrement lire le premier roman de Patrick Dion. Ce gars-là a une plume vraiment pas pire. Ça s’appelle Fol allié et la bande-annonce du livre est ici.

Bla bla bla…

Bonjour à tous et toutes!

Toutes mes excuses, d’abord. Il y a belle lurette que je n’ai pas écrit un petit mot ici, vous me voyez désolé. Cela dit, j’espère bientôt prendre un rythme de croisière dans lequel je pourrai consacrer un peu plus de temps à ce blogue et jaser un peu (les commentaires sont appréciés, en passant).

Je donne tout de suite des nouvelles de mon stage chez Quebec Hebdo, pour ceux que ça intéresse… Je commence ma troisième de neuf ou dix semaines de stage. Pour l’instant, je n’ai pas eu de gros dossier à traiter. La première semaine, j’ai commencé par accompagner les journalistes de l’équipe de rédaction : points de presse, conférences de presse, rencontres et entrevues, etc. On m’a demandé d’écrire des textes de façon indépendante, c’est-à-dire comme si j’étais allé seul à l’événement. Je note la malheureuse rareté des feedback.

J’ai aussi fait quelques réécritures de communiqués, rien de trop compliqué. Certains textes sont sur le site du journal. Mon nom est là, c’est déjà ça.

Cette semaine devrait être plus remplie et je souhaite bien qu’on me confie certaines choses de façon autonome. Pour qu’ensuite je revienne du lieu de l’événement et que je me mette à écrire, exactement comme un « vrai » journaliste. C’est donc à suivre…

Pour le reste, content de retrouver Tout le monde en parle. Après avoir vu en partie la présentation des joueurs de la série Montréal-Québec à TVA la semaine passée, il m’a fallu très peu de temps pour constater que je me situe davantage dans le groupe-cible de la SRC… Pour être honnête, j’en ai un peu marre de ce martèlement à la Quebecor. Le Cercle, la semaine passée, se consacrait pas mal à ça. Et d’entendre Charles Lafortune annoncer que les matchs et les émissions étaient à ne pas manquer, à la longue, ça devient un peu fatiguant.

D’ailleurs, Guy A. a posé une question par rapport à ça à TLMEP, à Louise Cousineau, chroniqueuse télé retraitée de La Presse. Elle trouvait ça tout à fait regrettable de voir que certains contenus des journaux de Quebecor avaient plutôt des apparences de publireportages à des fins de promotion de la série.

Cette guéguerre entre empires ne semble pas avoir de fin…

P.S. Ah oui, je suis dans les références du blogue d’une journaliste indépendante, Maryse Tessier (mon nom est dans la première colonne de droite). En direct du 2.0 traite des nouvelles technologies et des médias sociaux. Son blogue se trouve dans mes « attraits » à droite.